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MYTHOLOGIE GRECQUE - PALEONTOLOGIE

HISTOIRE DE FRANCE - SYSTEME SOLAIRE - LECTURE - PHILATELIE

Evolution de l'homme.
simplex paléo, chaîne youtube de paléontologie

aux origines des insectes
Aux origines des insectes (22:45mn)

La mégafaune australienne
La mégafaune australienne 2/2 (27:39mn)

La mégafaune australienne
La mégafaune australienne 1/2 (21:16mn)

Les marsupiaux
Les marsupiaux (21:55mn)


Les hominidés (Évolution de l'homme)

Soyons clair, l'homme ne descend pas du singe ! Ceci est une ÉNORME IDEE RECUE, bref, une ERREUR !
Tout comme son lointain cousin le singe, l'homme est un primate, de ce fait ils ont UN ANCÊTRE COMMUN !
"Les hominidés sont les représentants de la lignée humaine depuis qu'elle s'est SÉPARÉE de celle du chimpanzé."

7 Ma : Sahelanthropus tchadensis (Toumaï)

Durant le mois de Juillet 2001, le paléoanthropologue Michel Brunet et son équipe font des fouilles dans une région du Tchad lorsqu'ils découvrent un crâne quasiment complet.

Celui-ci, après des observations, conduit à la définition d'une nouvelle espèce : Sahelanthropus tchadensis, une des premières espèces de la lignée humaine, d'après certains.

Crâne de Toumaï Crâne de Toumaï

Il est nommé Toumaï. C'est une créature mesurant environ 1 m pour à peu près 35 kg.

La découverte de ce fossile a fait grand bruit dans la communauté scientifique, car si Toumaï est réellement âgé de 7 Ma, il remet en cause la date à laquelle on estime que le singe et l'homme ont divergé sur l'échelle de l'évolution.

En outre, il met à mal la théorie d'un autre célèbre paléoanthropologue : Yves Coppens, codécouvreur de Lucy et bien connu des amateurs de documentaires télévisés (L'Odyssée de l'espèce, Homo sapiens, etc…).

En effet, selon la théorie d'Yves Coppens (East Side Story), la lignée humaine apparaît en Afrique de l'est par un changement climatique lié à la formation du Grand Rift. Or, la découverte de Toumaï au Tchad, bien plus à l'ouest remet en cause cette théorie.

5,9 Ma : Orrorin tugenensis (Millenium Ancestor)

La vallée du Rift La vallée du Rift

Orrorin tugenensis est découvert en Octobre/Novembre 2000 au Kenya par la paléontologue française Brigitte Senut..

Malheureusement, la trouvaille est moindre, deux mandibules, trois fémurs, un humérus, une phalange et quelques dents.

5,8 à 5,2 Ma Ardipithecus kadabba

D'après les fragments retrouvés en Ethiopie, on en déduit qu'il était de petite taille; environ 1.10 m. D'après les caractéristiques de la région temporale, son crâne rapelle celui du chimpanzé, sa mandibule parait moins robuste que celle d'Australopithecus afarensis.

Il s'agirait donc d'un être qui ressemblerait à un chimpanzé. De petite taille, robuste, doté de grands bras ayant une vie arboricole.

Le doute subsiste ; grand singe ou hominidé ?

4,4 Ma : Ardipithecus ramidus (Ardi)

Ardipithecus ramidus Ardipithecus ramidus

Ardi est le surnom donné à un squelette d'une jeune adulte femelle hominidé datant du Pliocène, découverte lors de fouilles qui se sont déroulées de 1992 à 1994 à Aramis en Éthiopie.

Ces fossiles vont laisser les chercheurs perplexes car si les mains de cette créature sont quasi semblables à celles des humains modernes, il n'en va pas de même de ses pieds.

L'étude des mains prouve qu'il ne marche pas sur ses phalanges à l'instar d'un chimpanzé ; il est donc bipède, et l'analyse approfondie du pelvis confirme cette théorie.

Mais chose surprenante, ses pieds sont simiesques ! En effet, le gros orteil est… un pouce, un pouce préhensile, et cela laisse à penser qu'il soit arboricole.

Autre particularité, ses canines relativement petites, car si les singes possèdent des canines très longues et "auto aiguisées" (par le frottement entre les supérieures et les inférieures.) Ardipitecus à l'identique des humains est doté de petites canines.

Kenyanthropus Platyops Kenyanthropus Platyops

3,5 à 3,2 Ma : Kenyanthropus platyops

Découvert sur les rives du lac Turkana au Kenya en 1999, le crâne de l'"homme à face plate du Kenya"  possède un faciès plat et large.

Certains pensent qu'il s'agit d'un spécimen d'Australopithecus afarensis, d'autres qu'il se raproche de l'hominidé Rudolfensis.

Le mystère reste entier...


AUSTRALOPITHEQUES

Le terme Australopithecus provient de l'association des termes latin "pithecus" qui veut dire singe et "australo" qui vient du grec signifiant austral. Littéralement : Singe du sud.

4,2 à 3,8 Ma : Australopithecus anamensis

C'est en 1965 au Kenya que sont découverts dans les strates du Pliocène (voir sur l'échelle chronologique) les restes (un os de bras) d'un australopithèque encore inconnu.

En 1987, un archéologue découvre d'autres fragments, puis, en 1993 cet archéologue cette fois ci accompagné d'une paléoanthropologue, découvre à nouveau des fragments, notamment une mandibule inférieure complète, un véritable joyau pour les scientifiques.

Reconstitution du visage. Australopithecus anamensis

C'est en 1995 que ce spécimen est baptisé Australopithecus anamensis afin de le différencier de Australopithecus afarensis avec qui il a beaucoup de traits en commun.

Anamensis pourrait être l'ancêtre de "Lucy" ??? La question demeure.

En 2016, un crâne est découvert en Ethiopie sur le site de Woranso-Mille par une équipe internationale dirigée par Yohannes Haile-Selassie (Muséum d’histoire naturelle de Cleveland, Université d’état de Pennsylvanie). Le sommet du crâne possède une crête sagittale bien développée, son visage est robuste, long et prognathe et ses canines très développées.

Australopithecus anamensis possède un cerveau miniature de 370 cm3, soit le tiers du nôtre.

4,1 à 3 Ma : Australopithecus afarensis (Lucy)

Reconstitution du visage. Reconstitution de Lucy

"Lucy" ou "Dinknesh" est le surnom du fossile complet à 40 %, de l'espèce Australopithecus afarensis découvert en Éthiopie en 1974 par une équipe de recherche internationale mené par le paléoanthropologue Yves Coppens.

Datant d'environ 3,2 Ma et dotée d'une locomotion en partie bipède, "Lucy" a longtemps été considérée comme la représentante d’une espèce à l’origine de la lignée humaine avant d'être écartée des ancêtres directs du genre Homo.

En savoir plus sur Lucy...

 

3,7 Ma : Australopithecus prometheus (Little Foot)

En 1994, l'équipe du paléoanthropologue Ronald J. Clarke tombe sur des ossements appartenant à un pied alors qu'il classait des fossiles de bovidés. Plus tard, en 1997, d'autres ossements seront mis au jour jusqu'a obtenir un squelette quasi complet.

L'annonce de cette découverte se fera en 1998

Ce squelette est remarquable car par certains côtés il rapelle étrangement Australopithecus africanus, mais, sa masse corporelle paraît bien plus inportante, son visage est bien plus plat et plus allongé et ses grosses dents bombées prouve qu'il s'agit un autre parent.

Ronald J. Clarke le classe dans l'espèce Australopithecus prometheus

3,4 Ma : Australopithecus deyiremeda

Peu de choses à propos de cet hominidé. Les fossiles ont été découvert en Mars 2011 par l’équipe de Yohannes Haile-Selassie (Muséum d’histoire naturelle de Cleveland).

Le peu de fossiles découverts se résume à quelques fragments de mâchoires ainsi que quelques dents. Il vivait en Ethiopie, plus ou moins à la même époque que "Lucy" (Australopithecus afarensis)

3,5 à 3 Ma : Australopithecus bahrelghazali (Abel)

Tchad 1995 : Au bord de ce qui fut très certainement un lac autrefois, Michel Brunet et son équipe, découvrent les restes d'une mandibule.

Elle appartient à un australopithèque, certainement contemporain de "Lucy", qui sera nommé "Abel" en hommage à Abel Brillanceau, un compagnon de Michel Brunet décédé quelques années auparavant.

Il s'agit d'un Australopithecus bahrelghazali, premier australopithèque découvert à l'ouest de la vallée du Rift.

3,5 à 2,5 Ma Australopithecus africanus (L'enfant de Taung)

L'Australopithèque africain

L'espèce Australopithecus africanus date de 1925, suite à la découverte en Afrique du Sud de "l'enfant de Taung", découvert par le propriétaire d'une carrière lors de son exploitation. Il envoie les fossiles au professeur Raymond Dart qui définit cette espèce.

Un autre fossile nommé "Miss Ples" est découvert dans la même région en 1947.

2,7 à 2,3 Ma Australopithecus aethiopicus - Paranthrope

Crâne reconstitué d'un Australopithecus Aethiopicusa Crâne d'Aethiopicus

Le premier fossile est découvert en 1967 à Shungura, en Ethiopie, par Yves Coppens, futur découvreur de "Lucy" l'Australopithecus afarensis et son collaborateur Camille Arambourg.

Un crâne complet surnommé "Black Skull" est découvert en 1985.

2,6 Ma Australopithecus garhi

Sa découverte est faite le 20 novembre 1997, dans le village de Bouri en Ethiopie. Ses particularités; des membres inférieurs très longs et les membres supérieurs plus courts, et sa boîte crânienne est assez volumineuse.

On découvre des outils en pierre taillée dans les ossements.

2,4 à 1,2 Ma Australopithecus boisei - Paranthrope

Reconstitution d'un Australopithecus Boisei Australopithecus boisei

Contemporain d'Homo Ergaster, Australopithecus boisei possède un cerveau bien plus petit.

Mesurant à peu près1,50 m, il est assez grand, il est bipède mais également arboricole.

À l'instar de Paranthropus robustus, il possède une mâchoire épaisse et très robuste.

 

 

1,95 à 1,78 Ma : Australopithecus sediba

Crâne d'un Australopithecus Sediba Crâne de sediba

L'Australopithèque de Malapa

La découverte d'un fossile éclaire sur le passage au genre Homo des premiers hominidés.

Deux squelettes partiels mis au jour dans une grotte d'Afrique du Sud s'avèrent appartenir à une espèce d'hominidé jusqu'à présent non répertoriée et nous éclairent un peu plus sur l'évolution de notre espèce : Homo sapiens, indiquent des chercheurs.

 

En savoir plus sur Australopithecus sediba...

1,8 à 1,5 Ma Australopithecus robustus - Paranthrope

Reconstitution du visage d'Australopithecus Robustus Australopithecus Robustus

Doté d'une constitution très robuste et d'une face large, Australopithecus robustus ou Paranthropus robustus côtoie Homo habilis et Homo ergaster.

Il est plus ou moins de la même taille et utilise des outils. Il est aussi bien bipède qu'arboricole, engloutit d'énormes quantités de matières végétales.

Australopithecus robustus a un appareil masticateur très... robuste !

 

 

 

 

 

GENRE HOMO

2,5 à 1,8 Ma : Homo habilis (homme habile)

Biface Biface

D'une taille estimée entre 1,15 et 1.30 m, pour un poids d'environ 30 à 40 kg. Homo habilis est parfaitement bipède et habile de ses mains, il façonne les premiers "bifaces", pierres taillées sur deux faces opposées.

On trouve les premiers silex taillés intentionnellement vers - 3 Ma.

Ce sont de simples cailloux fracassés les uns contre les autres. La taille était simple et quasiment sans retouche.

Nos ancêtres pouvaient aussi utiliser les petits éclats issus de ces tailles simples.

Vers -1.5 Ma, nos ancêtres devaient construire des abris avec quelques branches d'arbres...

Les traces retrouvées sont des trous formant un arc de cercle où avaient été plantées des branches.

2,4 à 1,8 Ma Homo rudolfensis

Originaire d'Afrique orientale, Homo rudolfensis est un hominidé très costaud, à tel point qu'on pense pendant un moment qu'il est de la lignée des Paranthropes.

1,8 à 1,2 Ma Homo georgicus

Une mandibule est découverte en Géorgie en 1991, puis un crâne en 1999 ; d'autres suivront dans les années suivantes. On pense qu'il est un des premiers hominidés à être sorti d'Afrique.

Pour l'anecdote : En 2000, une mandibule est découverte, et en 2005 on retrouve le crâne qui correspond. On possède ainsi un crâne complet !

1.8 à 1 Ma : Homo ergaster (homme artisan)

Homo Ergaster Homo Ergaster

L'homme descend de l'arbre, adieu la vie arboricole

C'est Homo ergaster qui, le premier, s'affranchit des arbres. Le squelette découvert en 1984 démontre qu'il était adolescent et mesurait 1,75 m. Il découvre l’usage du feu, mais ne le maîtrise pas encore. Il se nourrit de viande et taille la pierre en biface. Il coexiste un moment avec Homo habilis. Pour certains, c'est le premier VRAI représentant du genre Homo.

1,2 Ma à 700.000 ans : Homo Antecessor

Les fossiles d'homo entecessor ainsi que quelques outils ont été découvert dans le nord de l'Espagne à Antapuerca, un site préhistorique important. Il serait un descendant d'Homo ergaster, et selon les dernières recherches, l'ancêtre direct d'Homo heidelbergensis et d'Homo rhodesiensis.

1 Ma à 300.000 ans : Homo erectus

Homo erectus Reconstitution d'Homo erectus

Homo erectus comme son nom le dit, se tient debout. Il a une capacité crânienne plus développée qui lui permet de fabriquer les premiers vrais outils.

Des fossiles ayant été trouvés en Europe et en Asie, on en déduit qu’il est le premier hominidé à avoir migré hors de l'Afrique.

Homo erectus domestique le feu

C’est vers - 500 000 ans que l'on commence à trouver des restes de foyers maîtrisés par l'Homme.

Des traces plus anciennes existent sans pouvoir être sûr qu'il ne s'agit pas seulement d'un feu de forêt...

Les hominidés ont dû s'affranchir de leur peur naturelle du feu avant de pouvoir le domestiquer.

600 à 200.000 ans : Homo heidelbergensis (l'homme de Tautavel)

Homo Heidelbergensis Homo Heidelbergensi

Homo heidelbergensis se distingue d'erectus et d'ergaster par un cerveau plus volumineux et plus large, un front plus élevé et n'a pas d’arcades sourcilières très proéminentes. En outre, sa mâchoire est moins allongée et ses dents plus petites. Il mesure dans les 1.70 m et a un corps bien plus élancé.

Ses restes sont découverts dans une région d'Allemagne en 1907. On découvrira plus tard d'autres fossiles lui appartenant à différents endroits du globe tel la Grèce, l'Espagne, la Grande-Bretagne et dans certains pays d'Afrique.

Les fossiles les plus connus sont ceux de "l'homme de Tautavel", découvert à partir de 1971 par Henry de Lumley et son équipe. Depuis, les fouilles continuant, de nombreux fossiles sont dettérés. En 2008, ils découvrent une mandibule vieille de 450.000 ans. En juillet 2015 un dent datant de 550.000 ans, faisant de ce fossile humain, le plus vieux jamais découvert à ce jour. Les fouilles continuent...

visage de Homo NalediïReconstitution d'Homo naledi

Entre 236.000 et 335.000 ans : Homo naledi

Homo naledi est découvert en 2013 en Afrique du sud par Lee Rogers Berger et son équipe.

En savoir plus sur Homo naledi...

250 à 28.000 ans : Homo neanderthalensis (homme de Neandertal)

homme de néandertal Homme de néandertal

Il soigne ses malades, enterre ses morts et taille la pierre

L'homme de Neandertal est trapu, solide, certainement une force de la nature et bien que morphologiquement il ressemble à Sapiens, certaines différences existent. Les avant-bras sont de même taille que ses bras, sa cage thoracique est élargie, ses jambes sont plus courtes et son cerveau est légèrement plus grand que celui de Sapiens.

Vivant sous des climats froids, ses narines et ses sinus sont plus grands pour réchauffer l'air qu'il respire. Il possède aussi de larges et proéminentes arcades sourcilières sous un front fuyant.

D'après les sites de fouilles, on remarque qu'il était établi en grande partie sur les rivages côtiers.

L'homme de Neandertal n'est en aucun cas l'ancêtre ou le descendant de l'Homo Sapiens, l'homme moderne. Il s'agit de deux espèces bien différentes.
Cependant, ils se sont "rapprochés" car, depuis peu, nous savons que nous possédons un peu de matériel génétique néandertalien en nous !

100 000 ans : les silex sont mieux taillés, de manière fine et délicate. On distingue en particulier la technique de Levallois qui permet d'obtenir des éclats par l'utilisation de percuteurs.

Homo sapiens et les néandertaliens cohabitent.

30 000 ans : Si l'outillage et les armes deviennent complexes et travaillés, on commence à trouver de plus en plus de représentations artistiques de la femme et des animaux.

95 à 12.000 ans : Homo floresiensis (Homme de Flores)

The hobbit

C'est en septembre 2003 que l'on entend parler pour la première fois de l'homme de Flores, découvert dans une caverne de l'île de Flores en Indonésie nommée Liang Bua. Une véritable manne pour les anthropologues. Pas moins de 9 squelettes sont mis à jour, dont un presque complet, un crâne et sa mandibule et divers autres ossements.

Particularités, la capacité crânienne est plus proche de celle du chimpanzé que de celle d'un hominidé et sa taille... environ 1 m de hauteur pour ce qui devait être une femme d'une trentaine d'années. Très différents des autres hominidés de cette période.

En Juin 1016, de nouveaux squelettes sont découvert sur le site de Mata Menge, à l'est de Liang Bua.

Homo sapiens (homme de cro magnon, homme moderne)

La Dame de Brassempouy Dame de Brassempouy

Sources

Dernière mise à jour le 30/07/2020
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