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Il était une fois une planète rouge...

Visible à l'oeil nu Mars à toujours captivée les hommes. De par sa couleur rouge vif, à l'antiquité, les grecs lui attribue le nom du dieu de la guerre : Arès.

En 1609, suite à un savant calcul et des années de recherches, l'astronome allemand Johannes Kepler découvre que les planètes tournent autour du soleil de façon elliptique et établit l'équation ainsi de la trajectoire de Mars.

Johannes Kepler, véritable Copernicien découvre les 3 relations mathématiques qui régissent le mouvement des planètes, appelées communément "Lois de Kepler". Ses travaux seront utilisé par Isaac Newton dans l'élaboration de sa célèbre théorie de la gravité.

Dans les années 1670 les astronomes français Jean Richer et Jean Dominique Cassini réussissent à calculer le distance Terre / Mars en mesurant la parallaxe (l'effet du changement de position de l'observateur) de Mars.

Et le télescope fut...

Environ 100 ans plus tard, vers 1780, un anglais du nom de William Herschel conçoit son propre télescope et le pointe vers la planète rouge. Il découvre les calottes polaires, et s'aperçoit qu'à l'instar de la Terre, Mars est inclinée sur son axe.

William Herschel découvrira Uranus, plusieurs satellites de différentes planète du système solaire, des étoiles binaire et ira même jusqu'à imaginer la forme de la galaxie en comptant les étoiles.

Ensuite, aux début des années 1800 certains annoncent que Mars possède des océans et des continents en découvrant des "taches" sombres et d'autres plus claires. Ce même siècle, en 1877, à la lunette de l'astronome Asaph Hall, on découvre les deux satellites Phobos et Déimos du nom des enfant du dieu Arès.

Cette même année, les étendues océaniques sont officialisées.

Concernant les "terres", l'excitation, mêlée à l'imagination débordante des explorateurs de l'espace annoncent la découverte de "canaux" rectilignes. L'artificiel existe donc sur Mars ! De là à imaginer une "civilisation martienne", il n'y a qu'un pas à faire.

Ce pas est allègrement franchit sous la plume des illustrateurs de presse et les écrivains de science fiction des années suivantes contribuent à perpétuer ce mythe jusqu'au début du XXème siècle.

C'est en 1920 que les "canaux martiens" sont démentis. Il s'agit simplement d'un effet d'optique du aux conditions d'observation de l'époque.

Les prémices de l'aventure spatiale

Il faudra attendre la fin des années 1950 pour découvrir rééllement la planète rouge, les télescopes sont "puissants" et permettent de scruter la surface martienne en détail et d'apercevoir son relief comme jamais auparavant. Cependant, en observant uniquement "à l'oeil", les suggestions fusent....

Certains y voient une atmosphère, d'autres une végétation, d'autres encore y voient des étendues d'eau glacée... On reste encore dans l'imaginaire.

On vas bientôt être fixé !

Le coup d'envoi est réalisé par les russes dès 1960. Fort de leurs précédents succès, l'union sovietique tente la première aventure vers Mars avec les sondes "Marsnik 1" et "Marsnik 2", malheureusement, aucunes des deux missions n'arrivent à leurs termes : les sondes explosent.

1962 : les russes réitèrent avec successivement Sputnik 29, Mars 1et Sputnik 31, les trois missions échouent.

En réponse, les américains envoient "Mariner 3" et "Mariner 4". La première est un échec mais le deuxième effectue sa mission sans incidents et survole Mars le 15 Juillet 1965 à une altitude de 10.000 mètres durant une vingtaine de minutes.

Cette même année, les russes, persévérants lancent "Zond 2" : celle-ci survole Mars à 1.500 mètres, mais comme par malédiction elle reste muette est ne transmet aucune photo.

Les premières images de Mars

"Mariner 4" est un succès resplendissant pour la NASA. Enfin les humains vont pouvoir contempler la surface de la planète rouge ! La sonde prend une vingtaine de clichés et les transmet vers la Terre.

A la NASA, la tension est palable, les images parviennent. Les photos, bien qu'en noir et blanc, floues et de qualité médiocre sont d'une importance capitale.

Mais c'est le choc !! ils découvrent que la planète soit-disant soeur de la Terre s'apprente plutôt à la Lune.

C'est la consternation. adieu les canaux, bonjour les cratères, c'est un monde mort, un désert spatial, la déception est totale.

Les décennies suivantes connaissent des dizaines de missions, certaines seront des échecs cuisants, d'autres des réussites technologiques sans précédents.

Les russes commes les américains et d'autres nations n'auront de cesse d'explorer la planète Mars et un jour viendra ou enfin l'homme posera le pied sur les sables rouges de Mars.

Un autre petit pas pour l'homme, un autre pas de géant...