MYTHOLOGIE GRECQUE - PALEONTOLOGIE
HISTOIRE DE FRANCE - SYSTEME SOLAIRE - LECTURE - PHILATELIE
MYTHOLOGIE GRECQUE - PALEONTOLOGIE
HISTOIRE DE FRANCE - SYSTEME SOLAIRE - LECTURE - PHILATELIE
Pendant très longtemps, on attribué à Jupiter les quatre lunes découvertes par Galilée au début du mois de janvier de l’année 1610. Il faut attendre fin 1800, début 1900 pour que des astronomes commencent à découvrir de nouvelles lunes, petites sœurs des Galiléennes. Et depuis, leur nombre ne cesse de croître.
De nos jours, et en partie grâce aux capteurs CCD (dont sont équipés les appareils photo numériques) montés sur les télescopes, le nombre des lunes dites Joviennes a explosé.
A ce jour, plus d'une cinquantaine de ces lunes sont identifiés et nommés, mais rien n’est figé, certains en annoncent plus d’une soixantaine, d’autres poussent ce nombre jusqu’à 200.
La plupart de ces lunes sont dites "irrégulières". A l'inverse des lunes régulières (ou satellites naturels) ayant une orbite circulaire (même excentrique) tournant dans le même sens autour de leur planète, les irrégulières ont des orbites elliptiques (ovale) et parfois même, tournant dans le sens contraire (rétrograde), de plus, si l’on pouvait voir ce le système jovien de profil, on verrait les régulières orbitant sur un plan équatorial (horizontal) parfait, ce qui n’est pas le cas des irrégulières.
Pour beaucoup d’entre elles, il s’agirait d’astéroïdes ou autres corps céleste capturés par la gravité du mastodonte Jupiter.
Restons concentré sur les lunes Galiléennes, ces satellites dits "naturels"…
Galilée découvre Io le 6 Janvier 1610, elle est la lune Galiléenne la plus proche de Jupiter et donc la plus rapide, orbitant à environ 422.000 kilomètres du centre de Jupiter et en fait le tour en moins de 43 heures. A l’image de "notre lune" et comme toutes les lunes Galiléennes, elle orbite de façon synchrone et présente toujours la même face à la géante gazeuse.
Autre chose en commun avec "notre lune" : son diamètre, en effet, Io possède un diamètre moyen de 3.630 kilomètres (3.474 pour la lune), ce qui fait d’elle la deuxième des lune Galiléennes de Jupiter en terme de taille et de masse, juste derrière Europe.
Petite lune du mastodonte Jupiter, Io, n’en est pas moins la lune la plus active du système solaire. Io a une orbite excentrique, et étant sous l’emprise perpétuellement des effets de marée de Jupiter et de ses deux sœurs les plus proches, Europe et Ganymède. Io est malaxée telle une boule de pâte à modeler dans les mains d’un enfant.
A chaque révolution, sa surface se déforme d’environ 100 mètres, il en résulte un "réchauffement par effet de marée" intense, et la chaleur emmagasinée doit se libérée ; qui fait de Io une lune à la croûte percée de volcans en activités.
Pas moins de 400 volcans ont été recensés, ils sont immenses, atteignant des diamètres de 700 à 2.000 mètres pour la plupart et des géants tel la caldeira Pillan Patera avec un diamètre de 73 kilomètres.
Io étant relativement petite, sa gravité est extrêmement faible, aussi, comparé aux éruptions que nous connaissons sur Terre, celle de Io sont phénoménales, les panaches peuvent atteindre jusqu’à 300 kilomètres d’altitude pour ensuite retomber en formant un dôme de toute beauté.
Aucun cratère n’est visible sur Io, aucune trace de bombardement météoritique, la surface étant continuellement renouvelé par les éruptions et autres épanchements de lave.
Dans la mythologie grecque, Io, est une prêtresse de la déesse Héra dont Zeus (il est chaud le Zeus !) en fera une de ses maîtresse. Pour soustraire au courroux de sa femme, la déesse Héra, il transforma Io en génisse blanche.
Nous somme le 7 janvier 1610, Galilée est heureux, le jour antérieur il découvrait une lune de Jupiter. Sans doute, a-t-il du présumé que s’il en avait trouvé une, pourquoi pas deux ! Et c’est exactement ce qu’il c’est passé ce soir là, il découvre une nouvelle lune : Callisto.
Callisto, est la lune la plus éloignée de Jupiter, d’un diamètre moyen de 4806 kilomètre, elle orbite de façon synchrone à une distance moyenne de 1.882.700 kilomètre de sa planète mère.
A l’opposé de Io, Callisto, ne subit pas les mêmes effets de marée de la même ampleur, elle est tout simplement trop éloignée. De ce fait, cette lune froide d’environ -120°, n’a aucune activité sismique, et n’aurait pas changé depuis des milliers d’années. Sa surface est criblée d’impact, faisant de Callisto la lune possédant le plus grande densité de cratère.
Le relief de la surface de Callisto est relativement "lisse", mis à part quelques impacts de météorites à qui on a donné les noms de la mythologie scandinave, tel Valhalla, et Asgard qui respectivement mesurent dans leurs totalité 2500 et 1700 kilomètres.
Quant à se qui se passe sous la surface, les scientifiques émettent certaines suppositions. Sous sa croûte, se trouverait soit un océan d’eau salée soit de la glace, la question demeure…
Dans la mythologie grecque, Callisto est une nymphe très belle qui aimée de Zeus (Il se les fait toutes le Zeus !) avait fait vœux de chasteté à la déesse Artémis. Sa relation avec Zeus la mènera à sa perte.
Galilée devait être euphorique, deux lunes en deux jours, un vrai filon ! il va donc persévérer, et le 8 janvier il découvre Europe.
Deuxième lune Galiléenne, Europe se situe entre la bouillonnante petite Io et la géante Ganymède. Avec un diamètre de 3.120 kilomètre, (sensiblement comme notre Lune de 3.474 km), Europe est la plus petite des Galiléennes, elle orbite de façon excentrique à près 670.000 kilomètres du centre de Jupiter, et fait le tour en 3,55 jours terrestre, et à l’instar de ses sœurs, elle présente toujours la même face à sa Jupiter.
La spécificité d’Europe, c’est sa croûte, comme Io, elle n’a pas de cicatrices météoritiques en grande quantité, on en déduit que sa surface est en perpétuel changement. Mais cette lune, à l’inverse de Io qui est chaude, Europe est glacé, il y règne une température avoisinant les -150/160°.
Et en effet, on a découvert que sa surface est de glace, une croûte de glace épaisse de plusieurs kilomètres, certains avancent le chiffre de 100 km.
Europe, subissant les effets de marée de Jupiter, tout donne à penser qu’il existe une activité dans les entrailles de la petite lune. Et cette source de chaleur réchaufferait en grande partie la glace qui recouvre Europe, donc, sous une belle épaisseur de glace, un immense océan d’eau liquide résiderait. Hypothèse qui coïncident avec les données prélevées de la sonde Galiléo.
Europe, pourrait bien être une "planète bleue" gelée, un véritable réservoir d’eau.
Dans la mythologie grecque, Europe est une très belle princesse, fille du roi de Tyr, Agénor. Zeus (encore lui ? décidément un chaud lapin le Zeus !) le rencontre sur une plage et aussitôt s'éprend de la belle princesse. Pour la séduire, il se transforme en beau taureau tout blanc et Europe craque pour le bel étalon. De leur union naissent trois enfants : Minos, Sarpédon et Rhadamante. Plus tard, sans doute lassé, Zeus offre Europe comme épouse à Asterion, le roi de Crète.
Déjà deux jours ont passé, et toujours rien. Le persévérant Galilée devait avoir le moral au plus bas ! Trois lunes en trois jours, et maintenant plus rien. Qu’a cela ne tienne, Galilée, obstiné de la lunette se remet à scruter le ciel et le 11 janvier 1610, il découvre la plus grosse des lunes jovienne, Ganymède.
La géante Ganymède est située en troisième position dans le système jovien, entre Europe et Callisto. Avec un diamètre de ± 5.260 kilomètres (légèrement plus plus que les 4.878 km de Mercure), Ganymède est la plus énorme des lunes du système solaire, elle tourne autour de la géante gazeuse en environ sept jours terrestre sur une orbite située à ± 1.070 kilomètres
Sur Ganymède on remarque deux types de terrains. A peu près 40 pour cent de la surface est assez et recèle de nombreux cratères, les 60 pour cent restant sont d’une couleur bien plus claire et rayés de rainures, sans doute formées par l’activité tectonique.
A ce jour, nous savons qu’un océan d’eau salée existe sous la surface de la lune géante à l’image de sa voisine, Europe. La croûte de glace de Ganymède serait terriblement épaisse, nous parlons ici de 150 kilomètres de glace, et son océans atteindrait des profondeurs réellement abyssales, de l'ordre de 100 kilomètres de profondeur, dix fois plus que nos océans.
Dans la mythologie grecque, Ganymède était le plus beau des mortels, et fils du roi Tros. Zeus se transforma en aigle et l'enleva pour en faire son échanson et… son amant (Pour Zeus tout est bon !). C’est Ganymède qui versait le nectar dans la coupe de Zeus .
Comparaison de la taille entre La Terre et sa lune et les quatre principales lunes joviennes, nommées les lunes galiléennes. Io, Europe, Ganymède et Callisto.
