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MYTHOLOGIE GRECQUE - PALEONTOLOGIE

HISTOIRE DE FRANCE - SYSTEME SOLAIRE - LECTURE - PHILATELIE

Histoire de France

Les Guerres de religion (XVIe siècle)

L'affaire des placards, l'élément déclencheur

François Ier François 1er

Pendant plus de trente ans la France est ensanglantée par des guerres de Religion qui menacent l'autorité royale et l'unité nationale.

Sous les règnes de François Ier et d'Henri II les progrès de la Réforme sont profondément inquiété les catholiques anxieux d'extirper l'hérésie. François Ier, d'abord bienveillant aux idées nouvelles, dot sévir lors de "l'affaire des placards" en 1534. Après lui,Henri II s'engage dans la voie de la rigueur.

A sa mort en 1559, la couronne revint à un adolescent chétif, François II.

Dans la nuit du 18 octobre 1534, des protestants français placardent des proclamations contre la messe en différents lieux du pays et jusque sur la porte de la chambre de François 1er, à Amboise.

Marie Stuart Marie Stuart

Celui-ci a épousé Marie Stuart, nièce des Guise, catholiques intransigeants, fort désireux de s'emparer des leviers de commande. Inquiets, les huguenots préparent la conjuration d'Amboise pour enlever le jeune roi, mais le complot est éventé et la répression sévère.

Catherine de Médicis, devenue régente après la mort de François II et l'avènement de son second fils, Charles IX en décembre 1560, essaye une politique de conciliation, avec l'aide du chancelier Michel de L'Hospital, protestant sage et avisé. Mais le colloque de Poissy en septembre 1561 demeure sans résultats réels.

Peu après, le massacre d'un groupe de protestants à Wassy par les troupes du duc de Guise le 1er mars 1562 est le signal des guerres.

On compte généralement huit guerres de Religion, entrecoupées de trêves aussitôt dénoncées.

Tout le royaume flambe, chaque camp montrant une égale sauvagerie. Les luttes prennent un caractère politique : face aux Guise catholiques se dressent les Bourbons protestants. Les premiers font appel à l'Espagne, les seconds à l'Angleterre.

Catherine de Médicis Catherine de Médicis

Le comble de l'horreur est atteint lors des massacres de la Saint-Barthélemy le 24 août 1572. Vingt mois plus tard, Charles IX meurt, laissant la couronne à son frère, Henri III.

Celui-ci s'aperçut vite qu'il n'est pas obéi. Henri de Guise, inquiet à l'idée que l'héritier du trône soit un protestant (Henri de Navarre), a pris la tête d'une "Sainte Ligue" catholique qui songe à déposer Henri III.

Le roi fait assassiner Guise mais est lui-même tué par un moine ligueur le 1er août 1589. Avant de mourir, il désigne Henri de Navarre comme son successeur légitime.

Ce dernier, devenu Henri IV, dut lutter contre le chef des ligueurs, le duc de Mayenne, qu'aident les Espagnols.

Vainqueur à Arques et à Ivry, le roi entre à Paris le 22 mars 1594, après avoir prononcé une abjuration solennelle, l'édit de Nantes devant ultérieurement apaiser les craintes des protestants.

Les guerres de Religion sont terminées, mais le royaume est en ruine et des milliers d'individus ont payé de leur vie ces luttes fratricides, dues à l'intransigeance de l'époque.

 

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Dernière mise à jour le 22/12/2015
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