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HISTOIRE DE FRANCE - SYSTEME SOLAIRE - LECTURE - PHILATELIE

Histoire de France

Catherine de Médicis (1519-1589)

"La marchande florentine"

Catherine de Médicis Catherine de Médicis

On l'appelle par ironie "la marchande florentine". Elle est en réalité une grande souveraine. Mère de trois rois (les trois derniers Valois), elle sait, au milieu d'un des siècles les plus tourmentés de notre histoire, maintenir l'héritage de la monarchie.

Fille de Laurent II de Médicis, Catherine de Médicis, née le 13 avril 1519 à Florence, épouse, en 1533, le second fils de François Ier, qui monte sur le trône, sous le nom d'Henri II, en 1547 .

Jusqu'à la mort du roi, en 1559, son comportement est effacé, mais d'une parfaite dignité. Elle s'incline devant sa rivale, la brillante Diane de Poitiers, développe son instruction, cultive les lettres et les arts et, dans la brillante cour des Valois, fait figure de véritable princesse de la Renaissance.

Superstitieuse, elle s'entoure d'astrologues, interroge les tarots, étudie les sciences occultes, mais garde l'esprit lucide. La mise au monde de dix enfants, dont sept survivront, consolide sa position de reine.

A la mort d'Henri II en 1559, Catherine de Médicis, sous le court règne de son fils François II, laisse la première place à sa belle-fille, Marie Stuart.

Elle attend son heure. Pendant la minorité de Charles IX, dans une France déchirée par les guerres de Religion, elle se révèle comme un grand serviteur de la monarchie. Cette épaisse matrone, joviale, aimant la bonne chère et la chasse, maîtresse d'elle-même, prudente mais sachant braver les périls, trouve "une grande douceur à régner".

Catherine de Médicis et son fils Charles IX Cat. de Médicis & Charles IX

Ayant caressé et dupé tous les partis et tissé avec patience sa toile dans  l'ombre, elle s'impose à tous. S'appuyant sur le chancelier Michel de L'Hospital, elle tente de réconcilier catholiques et protestants, en dépit de l'opposition des princes catholiques et des Guise, décidés à extirper le calvinisme.

Cette politique n'aboutit malheureusement qu'à des trêves éphémères.

Catherine de Médicis finit par consentir au massacre de la Saint Barthélemy, mais elle ne fait que relancer le conflit. Avec la mort de Charles IX en 1574 et l'avènement d'Henri III, qui entend gouverner personnellement, son influence passe au second plan.

Elle s'efforce, toutefois, de préserver l'autorité royale compromise par l'exaspération des passions religieuses, le fanatisme de la Ligue catholique et les intrigues des Guise, décidés à ne jamais reconnaître le protestant Henri de Navarre comme héritier du trône,Henri III n'ayant pas d'enfant.

Catherine de Médicis ne semble pourtant avoir joué aucun rôle dans l'assassinat du duc de Guise.

Elle meurt quelques mois plus tard, le 5 janvier 1589, et n'assiste pas à la politique de conciliation réussie par Henri IV, politique qui s'inspire de celle qu'elle n'a cessé de préconiser pendant trente ans.

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Dernière mise à jour le 22/12/2015
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