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Histoire de France

François II (1544-1560)

François II, un jeune roi malade

François II François II

A la mort d'Henri II en 1559, son fils, François II, né le 19 janvier 1544, appelé à lui succéder est majeur. Mais le jeune souverain n'a que quinze ans. Son enveloppe physique d'adolescent maladif et trop grand, cache un esprit déséquilibré, une timidité coupée de sombres fureurs.

Son inexpérience, plus encore que la faiblesse de sa santé (sa grosse tête, ses membres grêles, ses abcès toujours renaissants, révèlent son rachitisme), l'empêche d'exercer lui-même le pouvoir.

A un moment où la reine mère, Catherine de Médicis, reste encore habilement confinée dans son effacement, c'est son épouse, la reine Marie Stuart (1542-1587), qui, méprisant la "banquière", la "marchande", désigne les deux hommes appelés à gérer les affaires au nom de François II.

Il s'agit de ses deux oncles, durs et subtils, François et Charles de Lorraine, appartenant à la puissante famille des Guise.

A peine au pouvoir, les Guise s'empressent d'écarter tous les conseillers et les favoris du règne précédent. Ils s'aliènent ainsi les puissantes familles des Montmorency et des Bourbons. Les persécutions contre les protestants, les "mal-servants" de la religion, continuent avec une vigueur nouvelle.

Rapidement, une étrange alliance se noue contre la tyrannie des Guise. Elle réunit Antoine de Bourbon, le prince de Condé et plusieurs chefs protestants. La conjuration, qui finit par grouper près de cinq cents gentilshommes, doit, à l'occasion d'un séjour de la cour à Amboise, libérer le roi de son entourage, rétablir l'autorité des grands et déboucher sur une détente religieuse.

Catherine de Médicis Catherine de Médicis

Mais le complot est éventé et la réaction des Guise est rapide et brutale. Le "tumulte" d'Amboise en mars 1560 se solde par une sévère répression qui épargne cependant les membres de la haute noblesse.

La conjuration, qui traduit l'influence dangereuse exercée par les Guise, donne à Catherine de Médicis l'occasion de renforcer son influence.

Sur les conseils du nouveau chancelier, Michel de L'Hospital, elle tente, à l'assemblée de Fontainebleau en août 1560, de rétablir l'autorité de la monarchie sur les "grands" et d'aboutir à un compromis entre les catholiques et les protestants, sur la base d'une large tolérance.

La tentative est prématurée. Les luttes religieuses reprennent et les Guise se heurtent avec une violence nouvelle aux Bourbons et au roi de Navarre.

C'est alors que la maladie de François II va tout changer. Parlant en reine, Catherine de Médicis oblige les "grands" à conclure la paix.

A la mort de son fils, le 5 décembre 1560, elle est prête à assumer la régence de Charles IX et à prendre la direction des affaires.

Les Guise quittent le pouvoir.

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Dernière mise à jour le 22/12/2015
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