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Histoire de France

Les cent jours (20 mars - 28 juin 1815)

Le retour de l'Empereur

Napoleon Ier Napoléon Ier

"Le dénouement ne tardera pas trois mois", déclare Talleyrand lorsqu’il apprend le retour de Napoléon à Paris. La prédiction allait s'avérer exacte.

Pourtant, l'aventure des Cent-Jours commence de façon triomphale. Enfui de l'île d'Elbe le 26 février 1815, l'Empereur débarque le 1er mars au golfe Juan et entreprend aussitôt sa marche en avant.

A Laffrey, les soldats envoyés pour l'arrêter l'acclament. Grenoble, puis Lyon lui ouvrent leurs portes. Ney tombe dans ses bras. Le 20 mars au soir, il surgit aux Tuileries, accueilli par une foule en délire.

Reprenant en main le pouvoir, Napoléon nomme ses ministres : Cambacérès à la Justice, Davout à la Guerre, Fouché à la Police, Caulaincourt aux Relations extérieure.

Caulaincourt a mission de rassurer les puissances sur les intentions (pacifiques) de son maître, mais les Alliés ont déjà mis au ban de l'Europe le Corse exécré. L'Empereur n'ignore pas cette hostilité et travaille à se refaire une armée.

Il a d'autre part, trouvé des changements dans le pays où, par réaction contre la politique des Bourbons, se manifestent les haines contre les prêtres et les nobles. Mais il refuse de s’appuyer sur les forces révolutionnaires et décide de donner à la France une Constitution libérale.

L' "Acte additionnel aux constitutions de l'Empire" garantit la liberté de la presse et les libertés individuelles. Il prévoit un régime représentatif avec une Chambre des Pairs et une Chambre des députés.

Napoléon Bonaparte à la bataille de Waterloo au Musée des Beaux-Arts de Montréal La bataille Waterloo

Cette Constitution est soumise à un référendum dont les résultats  (1.532.527 oui contre 4.802 non)  sont proclamés le 1er juin, lors d’une cérémonie grandiose (le Champ de Mai) au cours de laquelle Napoléon apparait curieusement vêtu de velours et de soie.

La chute

La fête produit plus d'étonnement que d'enthousiasme. En fait, l’inquiétude règne, Paris est sombre, la Vendée s'insurge et surtout, en Belgique, Anglais et Prussiens attendent, pour attaquer, l'arrivée des autrichiens.

Désireux d'empêcher leur jonction, Napoléon prend l'offensive. Le 16 juin 1815, il bat les Prussiens à Ligny, mais ce succès est effacé, deux jours plus tard, par le désastre de Waterloo.

Revenu à Paris, l’Empereur refuse de dissoudre la Chambre qui lui est hostile. Pressé par Fouché, il signe sa seconde abdication le 22 juin 1815. Tandis qu'une commission du gouvernement prend la direction des affaires, il se rend à Malmaison, puis, gagne la cote atlantique, où le Bellérophon l'attend pour l'emmener en Angleterre.

Le retour du roi

Pendant ce temps, Paris a capitulé devant les Alliés et Louis XVIII remonte sur son trône le 6 juillet. C'est la seconde restauration.  Mais un million de soldats étrangers occupent le territoire.

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Dernière mise à jour le 22/12/2015
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