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MYTHOLOGIE GRECQUE - PALEONTOLOGIE

HISTOIRE DE FRANCE - SYSTEME SOLAIRE - LECTURE - PHILATELIE

Histoire de France

Les invasions normandes (IXe / Xe siècles)

Les guerriers du nord

Les Hommes du Nors assiègent Paris (885-887) Les Vikings assiègent Paris

Les Normands (hommes du Nord) ou Vikings (rois de la mer), Germains vivant en Scandinavie, n'ont pas participé aux grandes invasions du V siècle.

Excellents marins, ils utilisent pour le commerce de larges navires. Pour le combat et les razzias qu'ils effectuent souvent sur les côtes ennemies ou étrangères, ils disposent d'autres embarcations, à la fois sveltes, stables, rapides, et de faible tirant d'eau, relevées à la proue souvent sculptée en forme de dragon et à la poupe : les drakkars.

Chacun de ces bateaux peut contenir 60 à 70 hommes, et dès le règne de Charlemagne, quelques-uns de ces navires apparaissent sur les côtes de France.

Après 840, ils y arrivent fréquemment et en plus grand nombre.

Ils atteignent aussi les rivages de la Germanie et, loin vers le sud, le littoral de l'Espagne musulmane, du Languedoc, de la Provence et de l'Italie. Des dizaines, des centaines même de drakkars remontent les fleuves la nuit, se cachant le jour.

Les guerriers normands, grands et beaux, courageux et disciplinés, ils pénètrent loin dans les terres, surprenant les villages, pillant les monastères, attaquant les villes.

Durant des décennies, ils sèment la panique. Personne n'ose résister. On négocie leur repli en leur versant de grosses sommes.

Par la Seine, ils arrivent à Rouen en 841, à Paris en 845, 856, 861 et 885 ; par la Loire , à Nantes en 843 et  852, à Tours en 852 , à Orléans en 856 ; par la Garonne ils atteignent Bordeaux en 848 et 855, Toulouse en 849 ; par le Rhône, Valence en 860.

Les invasions normandes Les invasions normandes

Ils remontent aussi d'autres rivières, atteignant, par exemple, Amiens, Noyon, Beauvais, Limoges, Clermont, Saintes, Périgueux, Nîmes, etc.

Parfois, ils s'installent assez longtemps sur des bases fixes : îles de Noirmoutier et de Ré, embouchure de la Loire, Camargue, etc.

Les gouvernements carolingiens organisent progressivement une méthode de résistance : construction de forteresses sur les fleuves, remise en état de vieilles murailles romaines autour des villes ; destitution des défenseurs incapables de tenir leurs troupes en alerte pour parer aux coups de main ; nomination de comtes, marquis ou ducs en fonction de leurs aptitudes à la lutte contre les Normands, tel Robert le Fort, puis son fils, Eudes (le futur roi), ou l'archichapelain Hugues.

Pour arrêter les raids, on tente de substituer au paiement de rançons la remise de terres. En 882, par exemple, le comté de Chartres est cédé au chef Hastings.

En 911, la région qui prendra le nom de Normanie, future Normandie est donnée à Rollon : celui-ci accepte, en échange, de devenir vassal du roi Charles le Simple et de se convertir au christianisme (traité de Saint-Clair-sur-Epte).

Les Normands oublieront vite leur ancienne patrie.

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Dernière mise à jour le 22/12/2015
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