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Histoire de France

Louis-Joseph de Montcalm (1712-1759)

Montcalm Le marquis de Montcalm

Issu d'une famille noble de la région de Nîmes. Louis-Joseph de Montcalm de Saint-Véran, né le 28 février 1712 au château de Candiac, embrasse la carrière des armes à quinze ans et fait une brillante carrière.

Il est colonel à trente ans et maréchal de camp en 1756, au début de la guerre de Sept Ans. Son énergie, sa haute moralité, sa valeur militaire sont reconnues de tous. Il est alors chargé de la défense des possessions françaises en Amérique du Nord, qui comprennent les bassins du Saint-Laurent et du Mississippi.

La guerre de sept ans dura de 1756 à 1763, et opposa principalement les français aux anglais. Certains disent de cette guerre, qu'elle est la véritable première guerre mondiale car le conflit se déroula dans plusieurs contrées du monde, de l'Europe à l'Amérique du nord, en Inde ainsi qu'aux Phillippines...

Sur cet immense théâtre, les hostilités ont déjà commencé depuis 1754, provoquées par les heurts constants entre trappeurs français et américains, soutenus respectivement par les Hurons et les Iroquois.

Pendant deux ans, Montcalm remporte des succès, suppléant par la rapidité de ses manœuvres à la faiblesse de ses effectifs. Il dégage les abords du lac Ontario par la prise du fort d'Oswego, refoule l'adversaire au sud du lac Champlain après avoir enlevé le fort William-Henry, qui commande l'accès de la vallée de l'Hudson.

En juillet 1758, il remporte encore une victoire au fort Carillon, brisant une attaque de 25.000 Anglais. Mais, peu après, les échecs commencent. Avec l'arrivée des troupes du Général Wolfe, les Anglais disposent de 80.000 hommes, y compris les miliciens américains, alors que Montcalm ne peut aligner que 10.000 combattants.

Le gouvernement de Versailles, engagé dans la guerre en Europe, ne peut faire plus et William Pitt, le ministre anglais, a gagné son pari : "Conquérir l'Amérique sur le continent européen." Résigné, le maréchal de Belle-Isle écrit à Montcalm que l'envoi de renforts ne ferait qu' "exciter Londres à faire des efforts plus considérables encore pour conserver la supériorité qu'elle s'est acquise sur cette partie du continent."

Pour clore le tout, Montcalm entretient de très mauvais rapports avec le gouverneur de la colonie, Vaudreuil, brave mais de capacité nulle. Dans ces conditions, Louisbourg capitule et Montcalm perd successivement le fort Frontenac, sur l'Ontario, et le fort Duquesne, sur l'Ohio, en août et novembre 1758.

En 1759, les Anglais veulent en finir et lancent une offensive générale. Tandis qu'un corps d'armée menace Montréal, une escadre débarque les 30.000 hommes du Général Wolfe près de Québec.

La bataille s'engage le 13 septembre. Surclassées en nombre, les troupes françaises se débandent, refluent vers la ville. Le 14 septembre Montcalm est mortellement blessé et Wolfe est également tué au combat.

Un mois plus tard. Québec capitule et, en septembre 1760. Montréal tombe à son tour. C'en est fait du Canada français, dont la perte sera sanctionnée lors du désastreux traité de Paris de 1763.

A l'image de l'amiral Suffren, le nom de Montcalm sera donné à plusieurs navires de la marine nationale portèrent son nom.

La Frégate Anti Sous Marine Montcalm, mise à la mer le 30 Mai 1980.

La croiseur léger Montcalm, lancé le 15 Novembre 1935, il est mis au service actif début décembre 1937. Il participe à la libération de la Corse, aux débarquements de Normandie, de Provence, soutient la libération de Toulon. A partir de 1959, il sert comme navire école jusqu'à 1969, année où il est envoyé à la casse.

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Dernière mise à jour le 22/01/2016
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