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MYTHOLOGIE GRECQUE - PALEONTOLOGIE

HISTOIRE DE FRANCE - SYSTEME SOLAIRE - LECTURE - PHILATELIE

Histoire de France

Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine (1755-1793)

Marie-Antoinette Marie-Antoinette

"Quand elle est debout ou assise, c'est la statue de la beauté, quand elle se meut, c'est la grâce en personne." écrivait Walpole. Fille de l'empereur François Ier et de l'impératrice Marie-Thérèse.

L'archiduchesse Marie-Antoinette, née à Vienne le 2 novembre 1755, découvre à quatorze ans la cour de France, au moment de son union avec le Dauphin. Elle est alors acclamée par les Parisiens. Les débuts du mariage ne sont pourtant pas heureux et le futur Louis XVI va mettre sept ans à devenir un véritable époux.

Tout au long de cette période, la jeune princesse goûte aux plaisirs de Versailles, joue à la bergère, fréquente les bals et multiplie les imprudences, prêtant le flanc aux critiques. On lui reproche ses dépenses inconsidérées, son mépris de l'étiquette, ses amitiés exclusives pour une coterie avide de places et d'honneurs.

L'affaire du Collier, qui éclate en 1785, monte injustement l'opinion publique contre elle. Pourtant, un important changement s'est déjà produit. Reine depuis 1774, mère d'un premier Dauphin en 1781, Marie-Antoinette a pris conscience de la fragilité de la monarchie, de la faiblesse du roi, et entend préserver le trône pour ses enfants.

En 1789, au moment de la réunion des états généraux, elle voit la nécessité de certaines réformes. Mais, élevée dans les traditions absolutistes de la cour des Habsbourg, elle ne comprend pas les aspirations profondes de la bourgeoisie et des masses populaires et elle pousse le roi dans la voie de l'autorité. Se rapprochant alors des milieux aristocratiques, elle contribue au déclenchement de la crise du 14 juillet et des journées d'Octobre.

La reine semble malgré tout accepter l'idée d'une monarchie constitutionnelle. Elle écoute les conseils de Mirabeau, qu'elle rencontre en secret et qui s'est exclamé : "Le roi n'a qu'un homme auprès de lui : sa femme !"

Mais la crise religieuse, les émeutes populaires et surtout la fuite manquée à Varennes la rejettent dans la contre-révolution. Dès lors, Marie-Antoinette n'attend plus le salut que de l'intervention étrangère.

La guerre déclarée, elle souhaite la victoire autrichienne, mais sa conception de la France monarchique lui interdit de voir dans ce comportement une "trahison", mot qu'elle n'avait, du reste pas compris.

Poursuivie par la haine des patriotes... abreuvée d'outrages, elle montre pendant la captivité au Temple, un grand courage.

Après la mort du roi, elle comparait devant le Tribunal révolutionnaire et répond aux accusations les plus insensées avec une dignité émouvante. Condamnée à mort, elle est conduite en charrette place de la Révolution, au milieu d'une foule vociférante et meurt sur l'échafaud le 16 octobre 1793. 

"Reine légère dans la prospérité, sublime dans l'infortune", dira Lamartine.

 

 

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Dernière mise à jour le 22/12/2015
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