Insécurité affective, quand tu nous tiens... nous te dissimulons ! En apparence, Fanny et Georges s'entendent à merveille. La quarantaine, mariés depuis trois ans, ils ne pratiquent pas le conflit pour se réconcilier sur l'oreiller.
Non, ce couple attachant (parce qu'il ressemble au nôtre ?) excelle plutôt dans le non-dit. Et la romancière de s'immiscer dans cette mécanique bien huilée pour nous faire entendre le monologue intérieur de chacun.
Nous observons : Fanny ou les griffes de la jalousie, et Georges ou les affres de la tentation. Assisterons-nous au délitement de leur amour ?
Se doit-on une honnêteté absolue ou peut-on s'accommoder de quelques mensonges ?
Ce roman, dont le titre est une question, semble se terminer sur une autre : comment l'amour résiste-t-il au temps ?