Mémoires sur la présence française en Indochine pendant la seconde guerre mondiale. La politique de l’Amiral Gouverneur lors de l’occupation japonaise.
Lors de son rapatriement en France, alors que l’Amiral Thierry d’Argenlieu est nommé Haut commissaire de la République en Indochine par le Gouvernement provisoire de la République, l’Amiral Decoux est emprisonné à son arrivée en France, avant son jugement. Les motifs portés contre lui sont de plusieurs sortes, notamment celui d’avoir continué une politique dans la gloire du Maréchal Pétain, et pour cela avoir été fidèle au Gouvernement de Vichy.
Il y aura un "non lieu" prononcé par la haute Cour de Justice. Mais blessé dans son honneur après vingt six mois d'emprisonnement au Val de Grâce, il écrira ce livre pour démontrer qu’il avait fait en sorte que cette lointaine colonie souffre le moins possible le l’invasion japonaise
Son semblant d'appartenance au régime de Vichy, permis aux populations, surtout la population de souche française, d'être le moins martyrisée possible par les japonais.
Il fut à la barre de l’Indochine, comme celle d’un grand navire dans les flots tumultueux d’une guerre mondiale, et face à une invasion, celle du Japon.
Sa devise est hautement honorable : « j’ai maintenu »
Le Général De Gaulle lui a tenu griefs de ne pas s’être rallié à la France Libre, dès 1940.
L’Amiral lui a fait comprendre que dans cette alternative le sort de l’Indochine aurait été autre, et sans doute aurait donné lieu à un bain de sang.