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Histoire de France

La troisième croisade (1189-1192)

Les prémices à la croisade

Les Etats Chrétiens d'Orient Les Etats Chrétiens d'Orient

Suite à la deuxième croisade qui se solde par un fiasco, les musulmans s'organisent. Le chef de guerre musulman Nûr-al-Din est mort. Un nommé Saladin, vizir égyptien se proclame sultan d'Égypte et prend la tête des armées musulmanes. Il réuni les armées syriennes et égyptiennes, s'empare des villes de Damas et d'Alep et tente à plusieurs reprises la prise de Jérusalem, sans succès.

De son vrai nom Salâh ad Din Yûsuf ibn Ayoub, que les chrétiens francisèrent en Saladin était né en 1137 dans le nord de la Mésopotamie. Il appartenait à une ancienne et noble famille de l’Azerbaïdjan. Il fut remarqué par Nûr- al- Din qui reconnu en lui ses aptitudes de guerrier. On l’imagine volontiers comme un conquérant auréolé par ses victoires. Il était pourtant moyen de taille et fragile d’apparence. Il portait une barbe courte et régulière sur un visage fin et pensif. Mais il avait le cœur d’un lion et l’esprit d’un héros, et sa grandeur était intérieure et d’autant plus redoutable.

A cette époque, Jérusalem à un roi nommé Baudouin IV. C’est le fils du précédent roi Amaury Ier et de Agnès de Courtenay sa première femme. A la mort d’Amaury Ier, il fut reconnu pour roi par l’assemblée des barons et des prélats et fut sacré et couronné dans l’Église du Saint-Sépulcre le 15 juillet 1174 par le patriarche de Jérusalem. Il est atteint de la lèpre, un mal le ronge peu à peu, une terrible maladie qu’il avait contractée dans sa tendre jeunesse. Tous les soins et les efforts apportés pour le soulager demeurent infructueux.

Guillaume de Tyr qui est son précepteur dit de lui : "il avait la beauté de formes qui appaGustave Dorertient aux enfants de son âge, habite à monter et diriger un cheval, et surtout il avait une mémoire solide et aimait beaucoup la conversation". On comprendra aisément le terrible drame de Baudouin IV et les premières marches du calvaire que devait subir ce jeune roi qui sut être sublime dans l’acceptation de son mal et dans sa volonté de défendre son royaume.

Le sultan Saladin Le sultan Saladin

Il réussi tout de même à contenir longtemps les assauts musulmans aux portes de Jérusalem.

Le 1er Août 1176, lors d’une grande bataille, aidé par les troupes de Raymond de Tripoli, il remporte une grande victoire contre le frère de Saladin, Turansha, gouverneur de Damas.

Le choc est d’une rare violence et les Damasquins finissentent par se plier et s’enfuir, laissant derrière eux quantité de morts, de prisonniers. Ils laissent aussi un riche butin et des troupeaux de bétail. C'est sous des acclamations que le jeune roi rentre à Jérusalem.

Pourtant, cette victoire n’assure aucunement la continuation de la survie du royaume. Tout au plus, elle atteste de la détermination des francs à se maintenir et à garder intacte la foi qui les dirige. Baudouin IV, malgré les progrès de sa maladie, continu sans faiblir son métier de roi.

Les années suivantes la lutte continue, et Saladin qui avait reconstitué son armée après la défaite de Montgisard, ne renonçe pas à ses projets de prendre le royaume de Jérusalem.

Or, il advient entre temps que Sibylle, sœur de Baudouin IV s’éprend d’un nouveau venu, frère d’un connétable d’Amaury dont il lui vante la beauté, son élégance, et autres fariboles propres à faire tourner la tête de la jeune donzelle.

Dès qu’elle le voit, elle tombe dans ses bras. Elle n’avait vu un homme pareil. Malheureusement l’enveloppe était à peu près vide. Ils s’aiment, et même un peu plus qu’il ne le convient à une princesse royale. Le roi se trouvant devant le fait accompli doit consentir au mariage des tourtereaux, et nomme Guy le Lusignan comte de Jaffa et d’Ascalon.

Baudouin IV roi de Jérusalem Le roi de Jérusalem, Baudouin IV

Mais tout se dégrade dans le royaume, et tout est sujet d’inquiétude pour Baudouin IV. Bohémond, le prince d’Antioche a répudiée sa femme et mene une vie dissolue avec une gueuse, allume une guerre civile. On informe Bohémond qu’elle correspond avec Saladin pour le tenir au courant des décisions prises par les Francs, celui-ci refuse de se séparer d’elle.

Richard Cœur de Lion combat à nouveau et par deux fois le sultan Saladin, et par deux fois il remporte la victoire. Saladin ne parvient pas à s'emparer de la ville de Jaffa.

Malheureusement, au cours de l'année 1185, le roi Baudouin IV décède, la lèpre l'emporte. Il a vingt-quatre ans et régnait depuis un peu plus de dix ans. Dans son testament il nomme roi le petit Baudouin V, son neveu, fils de sa sœur Sibylle et du défunt Guillaume de Montferrat. Il y a désormais, face à Saladin, un roitelet de cinq ans, après le roi lépreux.

Heureusement, Raymond de Tripoli détient le pouvoir, et l’on peut compter sur sa prudence face à ses responsabilités.

Seulement, par malheur le petit Baudouin meurt en septembre 1186. Ce décès pose de nouveau le délicat problème de succession. Après beaucoup de tergiversations, c'est Sibylle qui est couronnée, et lorsqu’elle a la couronne sur la tête, elle couronne également celle de son époux Guy le Lusignan, au grand désarroi de toute la noblesse réunie.

Guy de Lusignan n'est en rien Baudouin IV, autant Baudouin IV était un fin stratège, autant Guy de Lusignan est un roi sans aucun sens politique qui maîtrise mal son armée. Il est secondé par Gérard de Ridefort le Maitre du Temple, et Renaud de Châtillon, qui combattent avec grand courage, mais plutôt que de mourir dans l’honneur en combattant, préfèrent se rendre à Saladin.

Ils sont emprisonnés, quant à la totalité des prisonniers, ils sont exécutés : il y en a des milliers. C’est lors de cette cinglante défaite de la bataille de Hattin en juin 1187, que l’on voit périr la fine fleur de la chevalerie franque.

Malgré les efforts de Balian d'Ibelin pour contenir Saladin hors de Jérusalem, la ville finit par tomber aux mains de Saladin. Jérusalem est de nouveau dans le giron musulman. Et fort de son succès, Saladin continu sur sa lancée, Antioche tombe, puis c'est au tour de Tyr et de Tripoli.

L’idée de la troisième croisade.

Le roi Philippe II Auguste Le roi Philippe II Auguste

Nous sommes alors en l’an de grâce 1189, lorsque ces nouvelles arrivent en occident. Le pape Grégoire VIII en appelle aux rois chrétiens pour former une troisième croisade.

Seulement voilà : en Occident, les rois français et anglais, Philippe Auguste et Henri II, se livrent une guerre sans merci. En effet, en 1152 la reine de France, Aliénor d’ Aquitaine, quitte le roi Louis VII, après une répudiation consentie d’un accord mutuel entre les deux époux. Elle épouse Henri de Plantagenêt, comte d’Anjou et duc de Normandie le 18 mai 1852, et devient par la suite reine d'Angleterre. Aussi, le vaste territoire d'Aquitaine tombe aux mains aux Anglais.

C’est de cette union, et des dissensions qui vont en découler que le conflit entre la France et l’Angleterre vont amener la Guerre de Cent ans.

C’est dans ce contexte enflammé entre les deux rois que le pape arrive, non sans mal à calmer les deux belligérants. Le roi de France Philippe Auguste, prend la croix avec le fils d'Henri II d'Angleterre et d'Aliénor d'aquitaine, le dénommé Richard Cœur de Lion.

Son père Henri II qui vit très mal cette alliance, meurt peu de temps après. Richard Cœur de Lion devient roi d'Angleterre.

La croisade franco-anglaise se met en marche.

Richard Cœur de Lion Richard Cœur de Lion

A Saint Jean d'Acre, Guy de Lusignan libéré quelques années plus tôt en 1189 par Saladin, fait le siège avec les quelques chevaliers restants. Il est rejoint par une partie de l'armée de croisés allemande qui a perdus son chef Frédéric Barberousse, noyé durant la traversée d'un fleuve en Turquie. Des croisés français et Anglais arrivés avant leur roi respectifs se joignent aussi aux forces de Guy de Lusignan. Ne voyant dans tout ce remue ménage aucune menace, Saladin l'ignore et se consacre à la prise d'Antioche.

Philippe Auguste débarque à Saint Jean d'Acre en avril 1191, Richard Cœur de Lion, le suit de près, et arrive 2 mois plus tard accompagné de son ami le maître du Temple Robert de Sablé.

En cours de route, suite à une mauvaise mer, Richard Cœur de Lion a débarqué sur l'île de Chypre. L'île est gouverné par Isaac Doukas Comnène, le descendant de l'empereur Byzantin Manuel Ier Comnène, ayant participé à la deuxième croisade. Isaac qui voit les croisades d'un mauvais œil en informe Saladin et laisse ses troupes piller les navires anglais en difficultés. Le roi Richard Cœur de Lion excédé combat Isaac et remporte la victoire.

L'île étant sienne désormais, il la vend pour une bouchée de pain à son ami Robert de Sablé, alors maître du temple. L'île appartient désormais aux Templiers. Sur ce, Richard Cœur de Lion reprend la mer pour se rendre à Saint Jean d'Acre rejoindre le roi de France.

Le siège sous les remparts de Saint Jean d'Acre s'intensifie. Saladin tente en vain une attaque sur le camp chrétien. Au cours de Juillet 1191, la ville tombe et signe sa reddition. Première victoire pour les rois de France et d'Angleterre.

Philippe Auguste, a tout de suite compris le problème particulier que pose la Terre Sainte, au-delà de l’opposition religieuse : celui d’une tolérance réciproque. Mais il est plus préoccupé par son propre royaume que par la croisade, aussi il annonce son retour vers la France. Il laisse une partie de son armée et s'en retourne en terre franque au début du mois Août 1991. Son séjour en Terre Sainte aura duré que quelques mois.

Richard Cœur de Lion combat à nouveau et par deux fois le sultan Saladin, et par deux fois il remporte la victoire. Saladin ne parvient pas à s'emparer de la ville de Jaffa.

De son coté, Richard Cœur de Lion attend de Saladin une rançon contre les soldats défenseurs de Saint Jean d'Acre et la restitution de la Vraie Croix perdue lors de la bataille de Hattin. Saladin ne se manifestant pas, le roi Richard à bout de patience fait sortir les prisonniers qu'il détient à Saint-Jean-D’acre, les rassemble sur une colline en face du camp de Saladin, et les fait tous égorger par ses hommes. (Il est dit dans les annales qu’il y en avait plus de trois mille)

Il compte frapper les musulmans de terreur, anéantir leur combativité. C'est le contraire qui se produit. Les soldats de Saladin sont découragés par la chute de Saint-Jean-D’acre, ils sont aussi las de combattre. L’acte monstrueux de Richard Cœur de Lion, perpétré de sang froid injustifié et injustifiable, réveille leur fanatisme.

Il a répondu par la barbarie à la courtoisie de Saladin. Celui-ci, grand sultan reconnu pour sa générosité, est outré par cette barbarie. Désormais, il ne fera plus aucun prisonnier, tout chrétien capturé, du chevalier au simple soldat sera exécuté sans exception. Par la faute de Richard Cœur de Lion la lutte cesse d’être chevaleresque.

Richard Cœur de Lion a pour intention de reprendre les villes situées le long de la côte palestinienne. Il décide donc de partir vers le sud en longeant le littoral. Le départ est fixé le 22 Août 1191, la chaleur est extrême. Les hommes gardent leurs corselets de feutre sous les hauberts et leurs casques de fer. Les fer vêtus à cheval étaient encadrés de fantassins en armures.

Richard Cœur de Lion à la bataille d'Arsouf Richard Cœur de Lion

A peine sorti de la ville, le frère de Saladin, Al-adel, lance une attaque sur l'armé de croisés. Ceux-ci se mettent rapidement en ordre de bataille et repoussent sans trop de difficultés l'assaut sarrasin et continuent leur marche vers le sud en direction d'Arsouf... ou les attend Saladin et son armée. Il espère arriver par la tactique du harcèlement à démembrer les colonnes de soldats, et provoquer ainsi un combat en rase campagne. Mais Richard est un remarquable chef de guerre : il impose une discipline rigoureuse à ses hommes.

Ils subissent plusieurs escarmouches, la cavalerie musulmane tente de pénétrer les défenses de l'armée chrétienne pour la désorganiser. Les croisés sont en rangs serrés et forme une masse compacte et homogène, les assaillants sont incapables de forcer leurs défenses. Les nombreux assauts de la part des cavaliers musulmans s'avèrent inopérants.

Alors, Saladin change de tactique. Lorsque Richard et son armée atteignent Caïffa, il n’y a plus de garnison. A Capharnaüm, la forteresse a été détruite. Il en est de même à Césarée, qui n’est plus que ruines. Saladin fait le vide devant l’ennemi ; il rase ce qu’il ne peut défendre. La politique de "La terre brûlée"

L’armée des croisés continue son avancée vers le sud. Ils arrivent sur la plaine d'Arsouf au matin du 7 Septembre. L'armée de Saladin forte de 20.000 hommes, pour la plupart à cheval est en ordre de bataille et leur fait face. Du côté chrétien, ils sont tout autant auxquels s'ajoute les chevaliers de l'ordre du Temple et ceux de l'ordre de l'hôpital.

De nouveau les cavaliers musulmans attaquent, ils entourent l'armée chrétienne et la crible de flèches. Cependant, l'armée franque est bien équipée, côtes de mailles et armures leur permettent de tenir bon et peu de pertes sont causées. Ce sont les chevaux qui subissent le plus de mal.

Richard Cœur de Lion combat à nouveau et par deux fois le sultan Saladin, et par deux fois il remporte la victoire. Saladin ne parvient pas à s'emparer de la ville de Jaffa.

Le roi Richard met en place une stratégie de combat qui s'avère être payante. Dans un premier temps, les Hospitaliers, doivent tenir l'arrière garde à tout prix et l'avant garde reste sur ses positions défensives. Surtout ne pas poursuivre l'ennemi lorsqu'il se repli. C'est une tactique Turque connue des croisés pour désorganiser la cohésion de l'armée franque. Les arbalétriers tirent leurs carreaux et font un massacre parmi les cavaliers sarrasins.

Dans un deuxième temps, à leur tour ils entourent les cavaliers Turcs afin de les prendre en tenailles. Au moment de "refermer les tenailles" et d'en finir, une charge de cavalerie directe lancée par un hospitalier impatient, rase l'avant garde de l'armée de Saladin prise au dépourvue. Les archers, maintenant au sol et en première ligne sont simplement et purement décimés. La charge de cavalerie s'enfonce ensuite parmi les cavaliers Turcs. C'est la débandade, l'armée musulmane se disperse.

Saladin regroupe ses hommes et ordonne aussitôt une contre attaque désespérée. Pensant la bataille terminée, les croisés de leurs côtés, se regroupent eux aussi. Quand la charge de cavalerie sarrasine survient. Les cavaliers chrétiens font rapidement volte face et lance la charge. De nouveau, la cavalerie Turque est en déroute et se replie. Le roi Richard ordonne de ne pas les suivre à terrain découvert, la bataille est gagnée, inutile de prendre des risques pour les anéantir jusqu'au dernier.

Saladin, qui veut défendre Ascalon à besoin du soutient des émirs et ces derniers, qui ont perdus toute confiance en Saladin la lui refuse. Il se voit donc obligé de quitter la ville, non sans l'avoir rasée auparavant. Saladin repart pour Jérusalem.

Certains disent que, Richard Cœur de Lion à commis là une erreur stratégique, car, il aurait pu à ce moment profité de la faiblesse des musulmans pour reprendre Jérusalem, alors encore peu fortifiée suite à la bataille de Hattin qui eu lieu quelques année plus tôt en 1187. Au lieu de quoi, il reconstruisit la ville de Jaffa qui redevînt une place forte.

Krak de chevaliers Un Krak de chevaliers

Préférant la diplomatie à la guerre, Richard Cœur de Lion entreprend des pourparlers avec Saladin. Ce dernier lui accorde le littoral côtier de Palestine mais lui refuse la ville de Jérusalem. C'est ainsi qu'en Octobre 1191 Richard se remet en marche vers Jérusalem. Malgré une météo peu favorable, Il se débarrasse aisément de quelques avant gardes Turques, mais à quelques kilomètres de Jérusalem, Richard hésite à continuer, ce qui permet à Saladin de consolider les fortifications de la Cité. Par ailleurs, s’ils réussissent à prendre la ville, les croisés n'ont aucune envie de s'installer à Jérusalem, d'autant que la ville est difficilement défendable. Aussi, L'armée fait demi-tour en direction d’Ibelin.

A plusieurs reprises, l’assaut de Jérusalem est remis au gout du jour, et, à chaque fois le roi Richard se désiste au dernier moment. Cela a le don d'exaspérer bon nombre de croisés. Richard, sait qu'en Europe, le roi de France, Philippe Auguste veut s'emparer de la région d'Aquitaine et son frère Jean en Angleterre combat une révolte du peuple suite à ses exactions répétées. Il n'a plus vraiment cœur à la croisade et n'a qu'une envie, rentrer s'occuper du royaume et contrer les envies de conquête du roi français.

Richard Cœur de Lion combat à nouveau et par deux fois le sultan Saladin, et par deux fois il remporte la victoire. Saladin ne parvient pas à s'emparer de la ville de Jaffa.

Plus tard, Saladin entame des négociations avec Richard par l'intermédiaire de son frère Al-Adel, lequel se lie d'amitié avec le roi d'Angleterre. Un partage se fait alors; le littoral aux chrétiens et l'arrière pays aux musulmans. Et en 1192, les croisés reconstruisent Ascalon dernière ville du sud du littoral palestinien.

Les négociations vont bon train, mais toutefois, elles bloquent quant au territoire de Gaza. Celui-ci, s'il appartient aux croisés couperait la route reliant l'Égypte à la Syrie. Richard Cœur de Lion, concède donc le territoire aux musulmans à condition d'un libre accès pour les pèlerins chrétiens. Le traité se conclu et Richard Cœur de Lion quitte enfin la Terre Sainte.

Ainsi se termine la troisième croisade. Nous sommes le 9 Octobre 1192.

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Dernière mise à jour le 22/12/2015
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