Avec sa mère et une amie, elle brave tous les dangers pour venir à Paris témoigner au nom de ses compatriotes. Latifa nous raconte sa vie avant et après le coup d’Etat des Talibans, ses souffrances et son combat au nom des femmes Afghanes.
Latifa à vingt ans, vit à Kaboul et vient de passer avec succès le concours d’entrée à l’école de journalisme. Le 16 septembre 1996, les talibans s’emparent de la ville, réduisent au silence les médias, exécutent sur la place publique les représentants du gouvernement…
La vie de l’adolescente, comme celle des siens bascule dans la terreur. Elle décide alors de raconter son quotidien, cloîtrée chez ses parents. Avec une forme d’innocence, et beaucoup d’intelligence, Latifa témoigne : la plongée forcée de toute une population dans l’obscurantisme, l’humiliation quotidienne des hommes qui doivent se soumettre à des lois inconnues du Coran, et le tchadri obligatoire pour les femmes sous peine de violences, voire de mort.
L’adolescente brillante décrit, vue de l’intérieur, la vie à Kaboul, de ce jour fatidique à aujourd’hui.